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L’abbaye du Bec Hellouin

L’histoire du site est assez remarquable : en 1034, le chevalier Herluin, âgé de 40 ans, est frappé par la grâce. Il abandonne la cour princière et se réfugie dans un lieu dénué de tout : Bonneville-Aptot mais l’endroit étant dénué d’eau,  il se fixe en 1060 dans une petite  vallée où coule un ruisseau : un Bec.

Là, il vit une existence érémitique. Cet exil attire autour de lui des vocations et le site devient un grand site spirituel en Europe.

C’est Anselme, originaire d’Aoste et ancien élève de l’école qui, sous l’égide de Lanfranc, lui donna son essor et c’est grâce à lui que l’Ecole du Bec devint célèbre dans le monde. Puis il fut élu archevêque de Cantorbéry (1093). Après son départ, le rayonnement intellectuel et spirituel du Bec s’accrut encore.

Guerre de Cent ans, concordat de Bologne, conflit entre les huguenots et les catholiques, lieu de renaissance et déclins successifs, l’abbaye est fortement dégradée en 1792. En 1809, l’église et la salle capitulaire sont rasées. Les bâtiments conventuels sont transformés en écuries.

 

 

Puis en 1901, l’abbaye est affectée au ministère de la Guerre et en 1945 au ministère de l’Education nationale en charge des monuments historiques. Une association se crée pour son sauvetage et dès 1948, les moines de la communauté de la congrégation bénédictine du Mont-Olivet, fondée au XIVe siècle sous Bernard Tolomeï, s’installent dans l’abbaye.

Les caves du Paradis constituaient autrefois un important ensemble de celliers permettant de stocker les approvisionnements des religieux bénédictins du Bec. Elles furent creusées et maçonnées en pierres de taille au temps de la guerre de Cent ans, entre 1358 et 1415, à l’intérieur de l’enclos monastique.

Après la Révolution, elles furent laissées à l’abandon mais restent, de nos jours, une curiosité du patrimoine de la commune, quoique propriété de l’État.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, après le bombardement allié du 13 août 1944, ces caves servirent de refuge et d’abri à près de 300 villageois pendant une quinzaine de jours.

C’est à partir de 1949 que l’Etat prend en charge la réalisation des travaux de clos et de couvert et la communauté des travaux de restauration intérieure des bâtiments.

Le logis abbatial est un espace de vente des produits créés par les moines qui s’y trouvent et d’autres abbayes françaises. De même, une nouvelle maison des hôtes est en projet et d’importants travaux d’aménagement des espaces extérieurs sont réalisés pour mettre le lieu aux normes d’accessibilité.

Pour plus de détail, vous pouvez consulter Internet où vous trouverez l’historique complet de l’abbaye rédigé par les services de la DRAC: essentiel_connaisssance_05 historique complet de l’Abbaye du Bec

Ainsi que le site de l’abbaye : abbayedubec.org